† Hysteria †
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 RP Hof.

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Kellen
Ange bavard
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Kellen


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MessageSujet: RP Hof.   RP Hof. Icon_minitime19/5/2007, 16:17

*Il est des lieux en ce monde qui sont comme déconnectés du temps. Rien ne semble avoir de prise sur eux. Les saisons passent, les âges esquissent leurs peines et leurs joies sans pour autant altérer l’inaltérable. Ces frontières, de temps en temps se dévoilent aux yeux du commun des mortels, elles se dessinent au travers du voile seulement parce qu’elles le désirent parce qu’elles attendent ce regard qui leur offre la croyance et la légende.
Ainsi, au-delà de l’horizon, au-delà des rêves et des espoirs, vivaient la tisserande, tisseuse des plus belles étoffes et trames. Parmi ces créations, il n’en était aucune d’inutile, car elles tissait le fil des hommes, le fil des âmes et des esprits, du plus commun au plus noble, elle était l’artiste de milliers de destin qu’elles façonnaient par de complexes charmes et enchantements. Elle était destin, arbitre d’une incompréhensible nécessité.
Au pied d’une cascade, elle se tenait, près d’un cours d’eau, elle attendait, toujours fileuse.
Sur ses genoux, ses créations prenaient forme à partir de minces et souples fils qui naissaient de la rivière. Cette rivière, calme et placide entonnait les milles chants que la tisserande instillait dans ces trames enchantées. L’harmonie était le ton, l’équilibre était le refrain, tandis que les multiples refrains chantaient joies et peines, espoirs et déceptions, larmes et soupirs, chutes d’empires et ascensions d’étoiles.
C’est ainsi que par une belle journée de printemps, la tisseuse sentant le temps venu de se rappeler à la mémoire des hommes, quitta son écheveau aux innombrables savoirs et traça sur la surface de l’eau un charme révélateur, un enchantement qui lèverait le voile de l’inaltérable.
Imperceptiblement, la lumière changea, les ombres dansèrent sous la brise annonciatrice de vérités et inconsciemment, le jeune garçon qui se tenait auparavant près de ce voile sans ressentir cette aura de féerie, fut surpris de découvrir une rivière au chant cristallin là où quelques instants auparavant se tenait le seul chant de l’herbe, dansant au gré des caresses du vent.
Hypnotisé par cette beauté d’un autre monde, il remonta le cours de la rivière, à la recherche d’une réponse, à la recherche d’une question. Obnubilé par ce chant d’un autre monde, il continua son chemin, pour arriver enfin face à la tisseuse, qui avait repris son ouvrage, calme et tranquille, toujours fileuse.
Elle releva à peine la tête quand le jeune garçon se présenta à elle, elle avait prévu comme toujours l’instant, elle savait l’improbable et l’imprévisible car elle seule pouvait tisser ce qui se faufilait, ce qui se refusait à se réaliser.


-Te voici donc, mon jeune ami, dit-elle d’une voix charmeuse. Rares sont mes visites en ce paradis perdu. Le monde oublie de temps en temps mon existence et mon travail, aussi t’ai-je laissé venir à moi pour t’offrir la chance de jouer ta part de destin dans ce monde d’ombre et de lumières.


Le jeune garçon était muet, trop jeune encore pour comprendre l’étendue de cette magie qui s’offrait à lui.


-Voudrais tu jouer avec moi, rares sont mes visites en ce paradis perdu, je m’ennuie parfois, seule et ignorée. Me divertir me serait si agréable. Le voudrais tu ?


La perspective de jouer fit sourire le jeune garçon, il acquiesça de la tête, rassuré.


-Prend un fil parmi mon ouvrage, choisis celui qui te plaira, joue avec lui, déjoue ses nœuds et ses charmes. Fais en ce que tu veux, enchante le tout simplement et quand tu auras finis de te divertir, coupe le, tu pourras ainsi le garder, le conserver en souvenir de moi.

Le jeune garçon commença à jouer, effleurant de ses petites mains l’ouvrage complexe et coloré de cette Dame à la beauté aveuglante et à la voix enchanteresse. Il choisit un fil fait de soie et de velours, aux couleurs chatoyantes, il le fit tourner entre ses doigts, le faisant glisser le long des autres fils, l’emmêlant avec d’autres destins et histoires, créant rencontres et possibilités. Inconscient des conséquences de son acte, insouciant et trop jeune encore, il s‘amusait, ce faisant, la tisseuse voyait le destin d’un monde défiler devant ces yeux, elle voyait les conséquences du jeu, elle ressentait les enjeux de ce divertissement et souriait, riait, profitait. Le hasard faisait souvent bien les choses se disait-elle, du moins quand elle le laissait œuvrer…
Le jeune garçon en eut vite fini de son jeu, les jeunes enfants se lassant vite des jeux qu’ils ne comprennent pas aussi, tenta t-il de couper le fil d’un coup net, sans hésitation. La tisseuse, par une simple pensée, arrêta ce geste qui maintenant ne la divertissait plus. Le fil, resta accroché à l’ouvrage, ne tenant plus que par de minces fils de soie…
Le jeune garçon conserva quelques fils de velours entre ses mains.
Et toujours hypnotisé, il s’en alla, s’éloignant de cette Dame qui décidément n’était pas si gentille que ça. Il rencontra de nouveau le voile, et au-delà de cette frontière frivole, il oublia tout… gardant toujours dans ses mains ces quelques fils de velours, vestiges d’un destin ravagé par le destin et le hasard qui parfois s’entremêlait dans la souffrance et le rire.

Loin, très loin, un Empire s’était effondré, victime d’autres Empires, leurs destins s’étant entremêlés selon l’innocent jeu d’un jeune garçon inconscient de l’histoire et des légendes.
Au loin, retentit le rire d’une Dame, tisseuse du destin des hommes, implacable et souveraine.
Au loin, le monde comprit que les légendes ne se laissent pas aisément oubliées…
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MessageSujet: Re: RP Hof.   RP Hof. Icon_minitime19/5/2007, 16:21

Rp pour Doyl et Petit coeur :

Par delà de blanches montagnes aux sommets altiers et fiers, par delà les souffles et les soupirs d’autrefois, loin, très loin, se nichait au cœur même de la cour d’hiver, un oracle qui toujours s’exprimait sur la chute des anges et des rois, qui jamais ne se taisait quand une tempête fugace entamait sa conquête d’un Empire.
Une jeune femme, allongée à même le sol, belle des nuits au crépuscule, cherchait dans son reflet et dans le chant des pétales qu’elle faisait voleter autour d’elle une réponse à ses rêves aux épines de ronces qui enlaçaient son esprit et son âme de baisers empoisonnés. Elle se pliait à ses lois incompréhensibles, à ces écheveaux de fils du destin qui tantôt se brisaient, tantôt se reconstruisaient, elle, toujours se pliait, inflexible, loin des regrets et des scrupules. Elle savait, oracle d’hiver dont la parole était de glace, dont le regard était de givre, dont la tendresse était de briser et de rompre. D’hiver son cœur était tissé, d’Hiver son esprit était né.
Souvenirs vaporeux, songes empreints de mystères, en partie voilés par l’ombre et la lumière.
Elle contemplait ainsi ces saveurs que lui offraient le destin, faisant siennes ces vérités d’éternité, les distillant tel un nectar, tel un poison.
Rares étaient ces hommes qui osaient prendre la route vers cet oracle de la cour de Gaemrhed.
Rares étaient ces hommes qui savaient que de ce chemin, nul retour n’était promis.
Les baisers de vérité se payaient chers, les paroles d’hiver n’avaient pas de prix…
Et pourtant, qui sinon l’ombre peut braver la morsure de l’hiver, qui sinon la folie et l’ivresse peut tenter ce défi, caresse de velours au cœur d’un brasier de glace. Qui peut s’éprendre ainsi de ce parfum à la pureté de cristal ? Qui sinon l’Ombre, la non saison…
Ainsi, Ombre, reine des ténèbres, sagesse de l’obscurité vint à Hiver, la folie rencontra l’implacable et de cette rencontre naquit la chute d’un Roi sous le joug de Deux seigneurs qui toujours avaient entrelacés leurs combats dans la trame de l’amitié. Et de cette rencontre, l’oracle offrit ces paroles aux vents des saisons : *


Les doubles vaincront l’orage, les doubles sauront, les doubles savoureront.
La chute sera, la victoire vivra.
La nuit tombera, l’étoile se lévera, De glace la lame s’ornera, D’ombre l’esprit rêvera.
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MessageSujet: Re: RP Hof.   RP Hof. Icon_minitime19/5/2007, 16:27

Rp pour Bhaal vs Aka47 :

Il est dit dans les légendes et les contes d’un autre temps que pour chaque cœur qui bat, chaque esprit qui vibre, un esprit veille.
Bienveillant, protecteur, il assure la danse d’une vie qu’il surveille et côtoie, obéissant aux lois du destin, aveuglément. Quand arrive la fin d’une danse de souvenirs et d’histoires, cet ange gardien laisse place à l‘ange de la mort, qui sans regret ni scrupule, officie, de glace, ne ressentant que la nécessité du devoir.
C’est un ballet continu, point de commencement, point de fin, juste le mouvement.
Cependant, cet état de fait peut parfois être bouleversé quand de l’indifférence du devoir naît cette étincelle d’amour et de liberté qui peut tout embraser. La glace parfois peut se rompre et fondre, le brasier des sentiments emportant devoir et responsabilité au cœur d’un tourbillon de tourments et d’angoisse. Car accepter cette faiblesse des hommes qui est de ressentir c’est plongé au cœur de leur force, c’est se noyer dans leur espoir.

Ainsi, parmi la communauté des esprits, vivait Ejdrayel. Ange au sourire enchanté et à la douceur de velours. Souvent Ejdrayel rêvait, se demandant ce qui serait si il n’obéissait pas au devoir, si il ne se pliait pas aux traditions, et de ces rêves, songes d’une vérité inavouée, naissaient les prémices d’une tragédie qui résonnerait dans les cœurs tant que la mémoire des hommes se souviendrait. Toujours il avait su se tenir à la frontière du parjure, de l’interdit, toujours il avait plié et accepté son devoir. Mais cette voix qui de simples murmures fuyant se faisait paroles d’enchantements, doucement instillait en lui la liberté et le choix.
Ses rêves, ronces qui lui étaient destiné, se nimbaient du voile de la tentation, et jour après jour, sa main imperceptiblement s’approchait de ce présent d’inconnu.
La communauté des esprits ressentait ce trouble instinctivement. Non pas un discours qui convainc mais une sensation qui foudroie, source d’angoisses et d’inquiétudes. Mais Ejdrayel continuait sa route, cherchait, tâtonnait, toujours patient et souriant.

Vint le jour où sa tache devait trouver fin pour cet empire qui lui était destiné.
Vint donc le jour où l’ange de la mort et de la destruction devait officier.

Ejdrayel, l’esprit tourmenté par ses songes, tenté par ses pensées, ne pu accepter d’être à la fois l’otage et le témoin de ce destin qui de glace frappait toujours sans regret ni scrupules. Il désirait la liberté et de simple spectateur, il se fit audace.
L’Ange de la Mort, esprit de nuit et de ténèbres, se posa près de lui, prêt à chanter sa sentence d’une incantation d’au-delà. Il prit une plume de ses ailes d’Ombre, ailes saupoudrées d’un manteau de flocons, le temps d’hiver étant baisé de glace. La plume était souple et délicate, parfaite, et c’est ainsi qu’il s’apprêta à la faire danser entre ces doigts tout en chantant la mélopée d’ici bas. Les paroles lentement, naquirent, se faisant murmures et lamentations au coeur des hommes. Les paroles, imperceptiblement, s’élevèrent, se faisant vent de tourmente et de désolation dans l’esprit des hommes.

-Esprit de la mort, sombre lumière parmi les brasiers cendrés, n’as-tu donc jamais posé tes yeux sur le cœur même des flocons de neige ? N’as-tu jamais observé ces cristaux qui portent en eux le visage du destin ?

L’ange de la mort, sans s’en apercevoir, porta son regard sur les flocons givrés qui dans une danse d’hiver, caressaient vie et mort. Se faisant, sa concentration et ses paroles se firent hésitantes, obscures. L’incantation, paroles d’au-delà, était restée lettre morte… L’ange n’avait pas officié… Il reporta son regard sur Ejdrayel, soupçonneux, inquiet.


-Mon chant n’est pas fini, mes paroles ne se sont pas éteintes. Le destin reposera sa main sur cet empire et toi tu déposeras ton cœur de nouveau sur son chemin…


Et il s’en alla, ombre parmi les ombres, vers le destin qui l’appelait de nouveau pour offrir ce baiser sauvage, ce baiser dernier, celui qu’attend sur d’autres mondes l’humanité.

Passèrent les jours et les semaines, Ejdrayel toujours se libérait, les esprits autour murmuraient.
Mais le destin est et demeure, et l’Ange de la mort de nouveau fit son apparition auprès de l’esprit épris de liberté.
Une plume et sa voix, un chant et un sort, et le rituel recommença.
Et de nouveau, l’incantation se fit hésitante, le chant se fit plus faible, car Ejdrayel s’approchant doucement de l’Ange qui de glace officiait, lui murmura à l’oreille les paroles d’acier qui broient la foi et le devoir.



-Ange des ombres, à la fois sans nom et porteur de tous, entend mes paroles : je n’ai jamais eu foi au destin, pour moi, il n’est rien…


La plume de l’Ange de la mort s’envola au loin, ses paroles se firent silence et son regard devint glace. Encore une fois, son incantation avait échoué.
Cependant, Ejdrayel dans son amour pour les hommes et sa foi en l’humanité avait oublié la sentence de ceux qui par 2 fois changent le destin… Aveuglé, passionné, il avait oublié ce qui de droit peut être arraché…

-Par deux fois, tes paroles ont porté plus loin que les miennes, par deux fois, ton chant a soufflé vie contrant le mien qui insufflait mort. Par deux fois donc, tu as parjuré.
La troisième fois ne sera pas, car voici la sentence pour ceux qui désormais ne sont pas : ces hommes ne mourront pas sous ta loi, mais toi, la mort et l’oubli tu connaîtras…


D’un geste prompt et vif, il arracha une plume des ailes d’Ejdrayel, et entonna son chant qui de ronces et d’épines, enlaçait le cœur de l’esprit épris de liberté. Passa le couplet rituel, et s’entama le refrain à la triste ritournelle… La plume doucement s’effaça, et lentement les yeux d’Ejdrayel se fermèrent. Le baiser de mort d’un Ange à un autre ange est aussi vif et sauvage que le givre, offrant cette dernière étincelle de vie qui s’envole comme un dernier soupir. Se faisant, l’esprit ayant officié et s’étant retiré, l’empire sous sa protection n’est plus désormais protégé, L’ange de la mort se fait alors Ange de destruction et apporte ce que le destin gardait en son sein : ruines et désolation.
*
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